HOMME INACCESSIBLE

Chapter 24



Chapter 24

Chapitre 24 Au moment où Lorraine était excitée, Léo a dit à voix haute : – Ne vous inquiétez pas, laisse-moi faire, vous n’avez qu’à attendre ici mes bonnes nouvelles Lorraine a cru qu’elle avait le soutien de Léo en ce moment, et que personne n’oserait lui chercher des poux, elle a alors immédiatement proposé : – Léo, je viens avec toi ! -Lorraine, tu ferais mieux de ne pas l’escorter, au cas où il ne pourrait pas résoudre ce problème, tu pourrais créer des ennuis! l’a rappelé Clément précipitamment. – Pff! a répliqué Lorraine sèchement, tu as le culot de douter du pouvoir de Léo? En voyant que Clément l’affrontait, les autres personnes âgées, qui comptaient sur lui pour récupérer leur argent, se sont mises en colère. Face à leurs reproches, Clément a continué à persuader avec indifférence : – Lorraine, c’est bien que tu attendes ici, il vaut mieux ne pas assister à cette scène. Mais elle ne l’a pas du tout écouté et a dit avec agacement : – Ferme ta gueule ! As-tu le droit de parler ici ?! – Tu ne sers à rien, mais tu jalouse, t’imagines-tu que je suis un incompétent comme toi qui ne sais que crier des slogans ? a lancé Léo avec dédaigneusement. Voyant que sa belle-mère ne suivait pas ses conseils, Clément a cessé d’insister et a dit d’un air distant: – D’accord, alors j’attends tes bonnes nouvelles, M. Léo. Lorraine lui déplaisait, elle était si vaniteuse qu’elle était souvent aveuglée par les apparences, ce n’était qu’une vieille femme à la vue courte. Copyright Nôv/el/Dra/ma.Org.

Il semblait que c’était une escroquerie, mais à la réflexion, ce n’était pas aussi simple que comme ça, sa belle-mère n’était pas du tout raisonnable, voulant même se mêler de cette affaire, il fallait qu’elle reçoive une bonne leçon. Lorraine, ne sachant pas que c’était un rappel amical, lui a lancé un regard féroce, et la seconde suivante, elle s’est excusée auprès de Leo: – Léo, ce qu’a dit cet abruti, il ne faut pas le prendre à coeur, je te fais confiance … – Ce n’est pas grave, Mme Lorraine, c’est juste un bon-a-rien, je m’en fiche, allons-y! a répondu Léo en riant, d’un air

triomphant. – Bien! Léo a fendu la foule en compagnie de Lorraine jusqu’à l’entrée de la Compagnie d’assurance Martin. Une fois arrivé là-bas, il a dit à voix haute aux employés qui bloquaient la porte : – Dites à votre responsable qu’il faut rembourser immédiatement à ces personnes âgées leur argent, sinon, je vais faire intervenir l’équipe d’avocats et les policiers pour vous appréhender! – Vous avez compris ? Salauds ! Nous avons quelqu’un pour nous soutenir maintenant ! Si votre société frauduleuse ne me rend pas mon argent, je vous envoie tous en prison ! a ajouté Lorraine, L’employé en tête, un peu nerveux, s’est empressé de dire : – Désolé, je suis juste un agent de sécurité, je ne n’y suis pour rien d’autre ! – Alors appelez vite votre patron et dites-lui que je suis Léo Weber venant de la famille Weber! et faites- le venir pour régler tout de suite ce problème, sinon vous en subirez des conséquences ! a dit Léo sèchement, d’un air hautain. Bien que la famille Weber ne soit pas considérée comme la plus puissante de Cité J, elle était forte. C’était pourquoi il a douté qu’un petit patron d’une entreprise frauduleuse ose ne pas faire ce qu’il a dit après avoir entendu son nom. Ne sachant pas qui il était exactement, l’employé, effrayé et angoissé, a immédiatement appelé son responsable. À ce moment-là, dans le bureau du président de la Compagnie d’assurance Martin, le patron, Remy Bocuse, courtisait un autre homme d’une quarantaine d’années. Il a sorti une carte bancaire du tiroir et a dit en la tenant respectueusement, un sourire fendant ses lèvres : – Maître Clovis, il y a trois millions euros dans cette carte, le mot de passe est votre date d’anniversaire, c’est votre dividende cette fois, confirmez, s’il vous plaît. L’homme d’âge mûr était habillé d’un costume, un regard de fureur traversait le visage froid et il avait une allure somptueuse. Si quelqu’un d’autres avait été présent, il aurait reconnu son identité. C’était Maître Clovis Courtet! Dans

tout le Cité J, on savait qu’il était le plus puissant, personne n’osait lui chercher des noises ! En regardant Remy, il a dit en souriant avec admiration : – Remy, je ne m’attendais pas à ce que tu le fasses bien, c’est génial ! – Maître Clovis, des personnes âgées causent du souci en bas, comment faire ? a demandé Remy avec anxiété. – Une bande de vieux, ne vous inquiétez pas, s’ils ne s’en vont pas plus tard, laisse-moi arranger ça, je vais faire venir mes hommes pour faire pression sur eux ! a annoncé Maître Clovis avec réticence. – Merci, Maître Clovis ! Vous me rassurez, a dit Remy, soulagé. – Ne t’inquiète pas, tant que tu puisses gagner de l’argent, je te couvrirai si quelque chose arrive, a dit Maître Clovis avec un sourire. Remy a dit d’un ton respectueux, son beau visage s’épanouit de joie : – Merci, Maître Clovis ! Je vais certainement continuer à faire mes efforts pour nous faire fortune ensemble ! Remy n’avait pas de derrières solides dans la Cité J, mais il avait l’avantage d’avoir une bonne tête. Il était engagé dans une fraude financière et savait qu’il ne pourrait pas camoufler une telle somme d’argent, il a donc demandé l’aide de Clovis et lui a donné une partie de ses argents illégaux, en échange d’une protection. Ce n’était qu’avec Maître Clovis comme soutien qu’il n’avait aucun souci et que ses affaires frauduleuses étaient florissantes. Alors que Remy était tout ravi de ce qu’avait dit Maître Clovis, il a reçu un appel de son employé : – M.Remy, quelque chose ne va pas ! Il y a un type qui prétend être Léo Weber, le jeune maître des Weber, il nous a réclamé de rembourser immédiatement leur argent, sinon il nous atterrira en prison ! – Merde, c’est vrai? a dit Remy, les sourcils froncés. Il a transmis cette nouvelle à Clovis en exagérant délibérément un peu des informations afin de le mettre en colère. – Maître Clovis, Les Weber ont un certain pouvoir dans la Cité J, s’ils me retiennent, je n’ose pas les offenser, je vous prie de m’aider à m’en sortir ! a-t-il poursuivi en s’inclinant. – La famille Weber de la Cité J ? a rétorqué Maître Clovis d’un ton sévère, à mes yeux, elle n’a pas de valeur ! Même le chef de leur famille s’incline devant moi, en me voyant ! Maintenant, leurs descendants

osent se mêler de mes affaires, j’imagine qu’ils sont fatigués de vivre ! Après avoir dit cela, Maître Clovis a empoché la carte bancaire que Remy lui avait donnée et a dit froidement: – Allons-y, je veux voir qui c’est, si ingrate, il a le culot de vouloir arracher mon argent !


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